Angélique Pichon - Culture Justice

Mai 2022

Angélique Pichon est née 1993. Après un CAP de photographie en 2013, elle est diplômée de l’École supérieure d’art d’Annecy option Design et espace avec la mention originalité du sujet (DNSEP). En parallèle de son travail de photographe plasticienne, elle intervient régulièrement lors d’atelier de pratiques artistique auprès de publics de tout horizon.

Lors d’ateliers, sur une proposition du 19, Crac de Montbéliard, l’artiste et photographe Angélique Pichon proposera aux participants de poser un autre regard sur leur univers quotidien à travers la pratique de la photographie argentique. À chaque séance une nouvelle manière de photographier, d’imprimer ou de traiter la photographie sera abordée. Ces ateliers auront lieu en avril et mai 2022 à raison de 5 ateliers de 3 heures. 
Le résultat de ces productions pourra faire l’objet d’une restitution dont la forme reste à déterminer.

« Grâce à la pratique de différentes techniques de photographie argentique (sténopé, cyanotype…) les participants aux ateliers pourront poser un autre regard sur leur univers quotidien. Observer, cadrer, expérimenter le flou de bouger, la profondeur de champ, le contrejour, le gros plan, l’impression, la sous ou surexposition… Autant de variables qui peuvent transformer ou au contraire exacerber la réalité.
Aujourd’hui la photographie est aussitôt pensée, prise et diffusée. Ici nous allons revenir un peu en arrière, ralentir et valoriser le temps. La prise de vue et l’impression finale vont demander du temps. Mais le temps peut également jouer en faveur de la photographie. Imaginer les possibilités sur une pause de 4 min ? Qu’est-ce qu’une photo de 4 min ? Un film qu’on aurait contracté sur une seule image, une surimpression… Quel impact aurait cette variable sur la photographie de l’espace quotidien des participants ?
Ces techniques nécessitent de l’expérimentation, le résultat n’est pas toujours celui voulu. Elles nécessitent de la patience et de l’observation mais aussi le plaisir de se laisser surprendre.
Photographier le « quotidien » peut, à première vue, sembler absurde et banale mais sous un certain angle, une certaine lumière, un certain temps de prise de vue, ce quotidien peut être transformé et amener notre imaginaire vers un ailleurs. »

Angélique Pichon

Site web de l’artiste