The Outsiders
La Ville en jeux - Bac à sable #1
En période estivale, le centre d’art propose de devenir partiellement une aire de jeux offerte aux artistes et aux publics par le biais d’œuvres « bac à sable » à activer. Le terme est emprunté au domaine des jeux vidéo. Les jeux « bacs à sable », caractérisés par l’absence d’objectifs imposés, sont pensés de manière non linéaire afin de solliciter la curiosité et la créativité de la communauté des joueurs. De la même façon, les expositions « bac à sable » sont ouvertes à l’appropriation.
En savoir plus...Ju Hyun Lee
Robe pour plantes (ombrage #1)
Ju Hyun Lee, Robe pour plantes (ombrage #1), 2023
En lien étroit avec l’exposition Pas de cerise sans noyau au 19, Crac Ju Hyun Lee est conviée au mois d’avril 2023 à réaliser une œuvre in situ pérenne, Robe pour plantes (ombrage #1) et une conférence tous publics, Matières et vivants dans l’art contemporain, à l’École d’art de Belfort. S’inspirant d’une robe de 1977 du couturier Paco Rabanne en substituant des noyaux de cerises aux perles et petits cubes de bois initiaux, elle envisage de réaliser un habillage anti-sécheresse, pour les plantes des Jardins Suspendus de l’École. La structure porteuse en pin de cet ombrage sera recouverte de la même peinture à base de farine pigmentée employée pour ses sculptures au 19, Crac.
Le vernissage de Robe pour plantes (ombrage #1) aura lieu le mercredi 5 avril 2023 à 18h30. Précédé par la conférence d’artiste : Matières et vivants dans l’art contemporain à 17h30.
À l’École d’art de Belfort (2 avenue de l’Espérance, 90000 Belfort).
Robe pour plantes (ombrage #1) est une production de l’École d’art de Belfort en collaboration avec le 19, Crac de Montbéliard.
Découvrir l’exposition Pas de cerise sans noyau.
Suzanne Husky
La Parabole du Bièvre
Suzanne Husky développe une pratique artistique qui interroge les formes de dominations sur le vivant. Elle considère son travail comme le lieu d’une possible propagande : y sont formulées des propositions alternatives afin d’« œuvrer avec » la terre, d’en tirer les enseignements et ainsi de restaurer nos environnements. Ses œuvres peuvent prendre la forme d’un sol régénéré, d’un·e jardin-forêt, d’une institution fictive (Le Nouveau Ministère de l’Agriculture avec Stéphanie Sagot), mais également d’un inventaire des savoirs de la terre présents dans les contes. Formée en paysagisme et en agroécologie, elle est sensible à la nécessité urgente de réviser en profondeur nos représentations de la nature et de la place de l’être humain en son sein alors que « tout brûle ». C’est en explorant les liens entre le folklore, l’artisanat et les rituels qu’elle a fait cette rencontre décisive avec le castor.
En savoir plus...Ju Hyun Lee
Pas de cerise sans noyau
Ju Hyun Lee fait appel à la sagesse populaire avec son titre proverbial, Pas de cerise sans noyau, qui convoque le processus de production dans son ensemble, au-delà du fruit : à partir de la graine et en lien direct avec le sol et son environnement. Attachée tout particulièrement aux plantes, l’artiste privilégie depuis plusieurs années les projets au long cours lui permettant de développer des processus artistiques partagés. Ainsi, elle invite des participant·e·s à prendre part à la réalisation et l’entretien de sculptures, d’installations, d’expériences esthétiques et culinaires en lien avec les cycles de la nature. Diplômée en management de technologie en Corée du Sud, d’où elle est originaire, Ju Hyun Lee a ensuite étudié les arts visuels à l’ENSBA de Lyon puis complété sa pratique plastique par un brevet professionnel de maraîchage biologique en 2019 en Bourgogne-Franche-Comté où elle réside.
En savoir plus...