Le 19, Crac vous invite à découvrir sa nouvelle Box de Noël !
La Box est une vitrine, hautement perchée sur la façade de notre centre d’art. Elle accueille chaque année un projet dédié à la jeune création artistique, en lien avec l’évènement les Lumières de Noël de Montbéliard. Ce projet annuel tend à mettre en lumière les talents d’un·e étudiant·e ou d’un·e jeune diplômé·e d’une des écoles d’art des régions Bourgogne-Franche-Comté et Grand Est.

Cette année, l’équipe du 19, Crac a sélectionné une œuvre inédite de l’artiste Hortense Bertola, qui revisite les légendes de Franche-Comté et est intitulée L’avent demain. L’artiste est étudiante en 4e année à la HEAR de Strasbourg en section scénographie.

L’exposition personnelle de Léa Boutier à l’École d’art de Belfort fait suite à sa résidence Artistes plasticiens au lycée. Elle se déroulera du 6 décembre 2024 au 9 février 2025.

Léa Bouttier est une artiste plasticienne née en 1993, diplômée de l’École Supérieure d’Art et de Design de Saint-Etienne en 2017. Elle réside actuellement à Clermont-Ferrand où elle a réalisé plusieurs expositions personnelles et collectives, notamment à Off the Rail, aux Ateliers de la Diode, au Musée d’art Roger Quillot ou au Centre Camille Claudel.

« J’explore la manière dont l’humain entre en relation avec les formes et les comprends. Ces dernières, silencieuses, sont sujet à interprétations et surinterprétations ; nous projetons sur elles. » [Léa Bouttier, note d’intention pour la résidence Artistes Plasticiens au Lycée.]

Pour Léa Bouttier, la sculpture est tour à tour un décor, une actrice ou encore un scénario qui guide la réalisation. Elle est un outil sur lequel s’appuyer pour comprendre et lire le monde. Elle peut devenir assise, béquille ou prothèse, extension de nos corps et de nos sens. Ainsi, le médium sculptural est omniprésent dans son travail, même lorsqu’elle investit les champs de la vidéo, de l’installation ou de l’écriture.

Depuis 20 ans, Marie Lorenz navigue grâce à l’impulsion des marées dans le port de New York à bord d’un bateau qu’elle a fabriqué de toutes pièces, réalisé en contreplaqué et fibre de verre. Elle y réalise des traversées, de rivières en rivières et d’îlots en îlots en compagnie de ses proches, d’autres artistes, mais également de participant·es volontaires. Ce processus-œuvre au long cours, Tide and Current Taxi [Taxi des Marées et des Courants], vient alimenter une intuition constante dans le travail de l’artiste, celle selon laquelle « quand on trouve un réseau d’espaces publics oubliés, c’est toute la ville qui s’ouvre ».

Les possibilités issues de la rencontre entre des récits existants et fantasmés constituent le socle des œuvres de Gaëlle Cognée. L’artiste commence à exposer en 2009 avec le collectif Plafond qui crée in situ et pense la transmission de sa pratique. Depuis, son travail personnel (vidéo, photo, écriture, performance) se nourrit également des lieux de ses recherches et les œuvres nouent, selon des principes d’assemblage, leurs histoires avec l’Histoire.